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Photo du rédacteurValérie Gillet

Se (re)former dans un monde en mutation permanente

Dernière mise à jour : 1 févr. 2022


À la ville comme à la scène, je suis une femme aux multiples compétences, mais pas forcément les plus lucratives et pragmatiques. Comme bon nombre de mes collègues mercenaires des métiers plus ou moins créatifs, l’actuelle pandémie a été pour moi synonyme de ralentissement de mes activités professionnelles en 2020, avant une reprise en force en 2021. Durant le premier confinement, j’ai même été contrainte à l’arrêt pur et simple (voir mon précédent billet sur le sujet). J’ai notamment mis cette étrange période charnière à profit pour actualiser mon CV. Cela m’a incitée à repenser mes services et mes métiers.


Maman solo de deux bambins, dont un en bas âge, il m'a été au départ tout bonnement impossible de proposer un travail de qualité enfermée non-stop dans mon appartement avec mes enfants « dans les pattes ». Je n'avais aucun relai me permettant d'exercer mes activités en toute sérénité. J’ai donc eu trois mois pour sortir le nez du guidon et réfléchir à mon avenir professionnel.


Grand bien m'en a pris : ce repositionnement m'a permis d'une part de repenser ma prospection, et d'autre part de prendre des décisions de formation et de réorientation qui se sont révélées judicieuses par la suite. Ralentir pour mieux rebondir.


À l’ère du numérique, du virtuel et de l’überisation de nos métiers, il faudrait être bon marché, hyperdisponible et taillable et corvéable à merci ou plus chère, spécialisée et ultraformée. Je préfère m'orienter vers la seconde option. Or, j’ai beau avoir à mon actif un cursus universitaire long, éclectique et riche en enseignements divers, les acquis de 2005 ne sont plus forcément les compétences les plus en demande actuellement.


Comme la plupart des professionnels de ma tranche d’âge, qui ont déjà quelques années d'expérience dans leur escarcelle mais ont peut-être perdu de vue l'évolution du marché du travail et commencent tout doucement à s'essouffler face à une relève ambitieuse « qui en veut », j’ai donc décidé de partir à la chasse à la formation en ligne. Parallèlement, j'ai entrepris un recyclage de fond plus traditionnel dans mes domaines de spécialisation et divers efforts plus informels d’élargissement de mes horizons et de réveil de compétences endormies.


Même lorsqu’on la débute à plus de 25 ans comme ça a été mon cas, une carrière professionnelle est un marathon et non un sprint. Il faut tenir sur la longueur, faire des choix raisonnés et rationnels, s’adapter aux événements et aléas de l’existence et savoir changer de direction lorsque le vent tourne.


Dans le boulot comme dans la vie, nécessité fait loi et rien n’est jamais définitif. Il faut parfois, voire souvent, se remettre en question. On doit à l'occasion repartir sur de nouvelles bases, sans pour autant mettre totalement de côté les compétences acquises et perfectionnées tout au long de son parcours.


Remettre son ouvrage pour mieux le faire, en somme.

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